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Mi Familia Tome III: Mariée à la mafia, #3
Mi Familia Tome III: Mariée à la mafia, #3
Mi Familia Tome III: Mariée à la mafia, #3
Ebook139 pages1 hour

Mi Familia Tome III: Mariée à la mafia, #3

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About this ebook

Se libérer de la mafia, c’est compliqué… mais aimer Jack également.

Jack et Franki sont en sécurité pour l’instant, mais la Familia n’est pas la seule chose qui les sépare. 

À la place, la barrière est écrite aussi visiblement que les mots tatoués sous la peau rouge et meurtrie, la décoloration qui n’a rien à voir avec les ecchymoses, mais tout avec l’homme. Quand je les lis, je sens un nœud se former dans mon ventre.

La mort avant le déshonneur     

La justice avant la miséricorde

La vengeance avant tout 

Qui est-il ? Puis-je lui faire confiance ? Est-ce que je veux vraiment le savoir ?

Et ça commence… Ne rate pas l’excitante conclusion MI FAMILIA Tome III !
 

Éloge de Mi Familia Tome III.

« Je refuse de recommander cette lecture, mais je vous dis d’acheter cette série phénoménale et de vous mettre à la lire sur-le-champ ! »

LanguageFrançais
PublisherKC Klein
Release dateJun 30, 2022
ISBN9781667436128
Mi Familia Tome III: Mariée à la mafia, #3

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    Book preview

    Mi Familia Tome III - KC Klein

    Mi Familia Tome III

    MI FAMILIA TOME III

    MARIÉE À LA MAFIA

    TOME 3

    KC KLEIN

    Traduction par

    MARIE-PIER DESHAIES

    Klein Publishing

    TABLE DES MATIÈRES

    UN

    DEUX

    TROIS

    QUATRE

    CINQ

    SIX

    SEPT

    HUIT

    NEUF

    DIX

    ONZE

    DOUZE

    TREIZE

    QUATORZE

    QUINZE

    SEIZE

    Prologue

    Chapitre 1

    À Propos De L’auteure

    Du même auteur

    Conclusion

    Remarque de l'éditeur

    Mi Familia Tome III

    Écrit Par KC Klein

    Copyright © 2022 KC Klein

    Tous droits réservés

    Distribué par Babelcube, Inc.

    www.babelcube.com

    Traduit par Marie-Pier Deshaies

    Dessin de couverture © 2022 KC Klein

    Babelcube Books et Babelcube sont des marques déposées de Babelcube Inc.

    Couverture par Klein Publishing

    Correction par Kimberly Dawn


    KC Klein

    Site web : www.KCKleinbooks.com

    Vellum flower icon Réalisé avec Vellum

    UN

    Je me réveille tout doucement. Un sentiment de paix et de sécurité me pousse à me blottir sous les couvertures. L’aube se pointe le bout du nez à travers les rideaux blancs et mes paupières à

    demi-closes et, en écoutant attentivement, j’entends les oiseaux gazouiller dans le jardin.

    Une main caresse ma hanche nue et je me fige. Plusieurs pensées me traversent la tête au même moment.

    Une main. Nue. Un homme. Un lit.

    Je me redresse vivement, les couvertures collées sur moi pour camoufler mes seins nus.

    Le souffle court, je regarde l’homme étendu à côté de moi. Couché sur le ventre, les bras étendus devant, soit endormi soit dans le coma. C’est quand la dernière fois qu’il s’est reposé une nuit entière ?

    Dans son sommeil, Jack paraît plus jeune, moins criminel que la veille, plus proche de l’homme qui m’a soudoyée avec des pains dorés et du bacon pour que je termine un jus vert. J’en profite pour l’étudier.

    Le soleil du matin est bienveillant sur son visage, il adoucit les angles et camoufle quelques bleus et quelques coupures. De longs cils chatouillent ses joues. Son nez est droit, avec un angle normal malgré l’enflure. Je me demande comment il l’a replacé depuis son départ du donjon. Ses pommettes sont saillantes et ses lèvres, plus pleines que les miennes.

    J’accepte enfin ce que je niais depuis ma première rencontre avec lui : Jack est superbe. Pas à la façon d’un beau mec, mais avec des traits exotiques et brusques qui devraient être gravés dans le marbre ou peints sur une toile pour être conservés pour toujours.

    Contrairement à moi, Jack ne s’encombre pas de la modestie. Les couvertures avaient été rejetées ou je les avais volées pour moi-même, le laissant à découvert. Un festin pour mes yeux. Il a perdu du poids depuis le Texas, comme si tout l’excès avait fondu, en ne laissant que la définition même de la force. Les muscles de ses jambes sont bien découpés. Les ecchymoses et les coupures ne diminuent nullement la couleur café de sa peau.

    Dans ce moment de silence, je rassemble le courage nécessaire, ce qui m’aurait été impossible s’il était réveillé. Je fais courir mes doigts dans son dos, en profitant du contraste de ma main blanche sur sa peau riche. Dans ma ville natale, une ville aussi petite que l'esprit de ses habitants, je sais que ce ne serait pas accepté — blanc et noir ensemble. Mais je ne le vois pas de cette façon. Pour moi, c’est Jack et je suis Franki. J’aimerais que rien d’autre nous sépare qu’une simple couleur de peau.

    À la place, la barrière est écrite aussi visiblement que les mots tatoués sous la peau rouge et meurtrie, la décoloration qui n’a rien à voir avec les ecchymoses, mais tout avec l’homme. Quand je les lis, je sens un nœud se former dans mon ventre.


    La mort avant le déshonneur

    La justice avant la miséricorde

    La vengeance avant tout


    Qui est-il ? Puis-je lui faire confiance ? Est-ce que je veux vraiment le savoir ?

    J’imagine la longue lignée d’hommes que ma mère a fréquenté — les ratés, les consommateurs, les agresseurs — et je n’ai aucun repère. Aucun modèle pour comparer Jack et voir si c’est un homme bien ou non.

    Je fouille dans mes souvenirs et tente d’y voir plus clair, mais des images de la nuit dernière chatouille ma prise de conscience et je suis soulagée de voir Jack toujours endormi.

    Durant la nuit, j’ai été hantée inlassablement par des cauchemars de yeux bruns, de cous brisés et de cris étouffés. Mais rapidement, les images de Jack se sont superposées, lui qui chuchote dans mon oreille, qui caresse mon flanc, mes seins, entre mes jambes. Il m’a fait l’amour tendrement la première fois, puis dans un rythme plus intense par la suite. Mes rêves se sont entrelacés avec son visage, ses mains, ses paroles. Tellement que maintenant, c’est difficile de démêler la réalité du fantasme.

    Je t’en supplie, Jack.

    Dis-moi ce que tu veux, ma belle. Dis-moi comment faire disparaître la douleur.

    Des images me reviennent de mon corps sous lui, qui s’atrophiait. Je me frottais le derrière contre son érection, sans honte, sans tristesse, poussée par la seule envie de me perdre, d’oublier, de ne sentir que lui, le plaisir et le désir.

    Des images de lui qui me tenait dans ses bras, qui séchait mes larmes avec ses lèvres, qui bougeait lentement en moi comme si j’étais un trésor national et chuchotait des mots que je n’aurais jamais osé rêver, car Jack ne parle pas de cette façon. Ne pense pas de cette façon. N’est pas un homme qui chuchote des mots doux dans le creux de mon oreille pour repousser ma culpabilité. Pour me faire sentir mieux.

    Ma belle, ma douce. Je suis là, maintenant. Je ne laisserai plus jamais rien t’arriver. Laisse-moi prendre le blâme. Laisse-moi porter ta douleur.

    Si seulement c’était possible.

    La honte et la culpabilité qui avaient été mis en veilleuse revenaient maintenant en force. Je repousse les couvertures et aperçois la tache de sang entre mes cuisses, le signe de mon choix sur les draps.

    Un nœud se forme dans mon estomac et mes yeux me piquent. Je parcours rapidement la distance, pieds nus, jusqu’à la salle de bains. Et avec prudence, beaucoup de prudence, pour ne pas le réveiller, je ferme la porte et la verrouille. Je tourne le robinet au maximum, en sachant qu’aucune quantité d’eau chaude ne pourrait faire fondre la montagne de glace dans mon ventre.

    Qu’est-ce que t’as fait ? Qu’est-ce que t’as fait ?

    Je ferme les yeux et laisse l’eau couler le long de mon visage, en souhaitant que les images derrière mes paupières puissent être nettoyées aussi facilement. Les péchés que j’ai commis s’entassent devant moi possiblement assez haut pour atteindre le paradis. Je choisis celui que je me sens capable de gérer en ce moment. Les autres devront attendre. Les autres devront rester enfouis jusqu’à ce que je ne m’effondre plus à leur vue.

    Au lieu de ça, je scrute à la loupe ce que j’ai fait avec Jack la nuit dernière. Comment j’ai apaisé ma conscience et atténué ma culpabilité grâce à son corps. Comment j’ai brisé ma règle principale ; je n’ai pas seulement embrassé un criminel, un membre à part entière d’un cartel de drogues, mais j’ai couché avec lui. Et c’est moi qui me suis jetée sur lui.

    Je retrace tout l’évènement en marche arrière, en me demandant ce que j’avais fait de travers. Quel est le premier faux pas qui a brisé le marché que j’ai conclu avec Dieu il y a toutes ces années ? Était-ce le juron que j’ai prononcé en regardant ma mère tituber dans la roulotte, complètement défoncée ? Était-ce la jalousie que j’ai ressentie devant le costume en lin de Juanita ou le fort pincement à la vue du sac à main rempli de billets ? Était-ce quand j’ai versé de l’Élixir dans le verre d’Emilio ou quand j’ai menti à Esperanza, en lui racontant que tout irait bien, tout en l'envoyant dans la fosse aux lions pour mourir ?

    Ou était-ce lorsque j’étais tombée amoureuse de Jack ? Lorsque j’avais tout abandonné… notamment mon Dieu… pour lui ?

    J’étouffe le sanglot qui s’arrache à mes entrailles et je m’effondre contre la porte en verre de la douche. Que suis-je devenue ?

    Et j’entends la réponse clairement, comme si une voix venue du paradis entre les nuages me chuchote à l’oreille :

    Tu es devenue ta mère.

    Je n’ai aucune idée combien de temps je suis restée dans la douche, mais j’ai la peau ridée lorsque j’en sors enfin et que je m’essuie. Je prends mon temps pour peigner ma chevelure et brosser mes dents, puis j’attrape un peignoir et le resserre jusqu’à bien me camoufler, avant de sortir de la salle de bains.

    Je me retiens de faire une prière de gratitude en tombant sur une pièce vide. Dieu n’a aucune envie d’entendre parler de moi en ce moment. Ces conversations sont terminées.

    Je nettoie mes sous-vêtements dans le lavabo et, même s’ils sont sales, j’enfile la tenue que je portais à mon arrivée. Je ne peux m’amener à emprunter plus de vêtements à Savannah et, pour l’instant, j’ai désespérément besoin d’un truc familier.

    Après, je ne sais plus quoi faire. Est-ce que je me cherche un déjeuner ? Je pourchasse Jack et lui demande d’arranger mon retour aux États-Unis ? Est-ce que je me tapis ici ? La nausée dans mon estomac prend la décision pour moi. Je me rends à la cuisine, sans toutefois être à la recherche de nourriture.

    Le personnel dans la cuisine évite mon regard. Je ne peux pas leur en vouloir. Esperanza était une des leurs. Je suis une étrangère. Cependant, je suis déterminée.

    Je contourne une dame âgée aux yeux tristes et aux épaules voûtées. Malgré son anglais approximatif et mon espagnol encore pire, je réussis à apprendre ce que je cherchais. Bien sûr, m’y rendre est une toute autre paire de manches.

    Je reçois un non dédaigneux de la

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